|
Post by Admin on May 9, 2013 20:06:55 GMT
On écrit, on ne fait que cela : écrire. partout, à toute heure, en tous lieux. On écrit sur tout et rien, on trouve toujours quelque chose à écrire. Sans jamais être interrompus, la belle affaire : on peut parler de tout ! de la guerre et de la paix, de l'amour et de la haine, du beau et du moche, des jeunes, des vieux - soyons justes, les jeunes étant en plus grand nombre, c'est normal, ils sont nés avec un clavier sous les ongles.
On parle de la pluie, du beau temps et des temps qui courent. De la neige tardive, des orages mal venus, des tsunamis de toutes sortes, intellectuels itou, et des frackings menaçants les sous couches terrestres avant de menacer les sur-doués. Les révolutions se font et se défont au rythme des messages, on n’écrit plus de lettres, on se tape un mot, on se clique une phrase, la plupart du temps tronquée but who cares ? l'essentiel n'est pas dans le détail, mais dans le minceur de l'affaire : moins on a de mots , plus on a de chances d’être compris, me dit cet homme empêtré dans ses portables et ses textes. Il s'acharne a écrire en code et envoie aux quatre vents des phrases sibyllines que ses interlocuteurs sons censés comprendre : je n'en mettrais pas ma main au feu.
Le soir, épuisé il s'assied devant la télé.
|
|